Voir la vidéo ci-dessus.



La Fédération des syndicats néerlandais (FNV), agissant pour le compte d’un ouvrier bangladais de 21 ans, Nadim Sharaful Alam, se réfère aux conditions de travail intolérables imposées aux travailleurs immigrés employés sur les chantiers d’infrastructure pour la Coupe du Monde au Qatar. La Fifa est accusée de complicité dans les violations des droits de l’homme subies par les travailleurs immigrés au Qatar. Le syndicat néerlandais lui donne 3 semaines pour accepter cette complicité et payer des dommages-intérêts à Alam. Dans le cas contraire, il porterait plainte contre elle.
Le syndicat affirme également que la Fifa aurait dû imposer l’abolition du système de la kafala, qui oblige les travailleurs immigrés au Qatar à recourir au « parrainage » d’un employeur ou d’un citoyen qatari qui devra donner son autorisation pour qu’ils puissent quitter le pays.
En juillet de l’année dernière, le magazine espagnol El Pais Semanal avait calculé que si l’on devait débuter chacun des 64 matches qui seront joués au Qatar pour la Coupe du monde de football 2022 par une minute de silence pour chaque travailleur décédé, il faudrait faire précéder chaque match d’un silence de plus d’une heure. A cette époque, des médias avaient rapporté que 1.200 travailleurs immigrés étaient déjà décédés sur les chantiers de construction des stades au Qatar, et l’on prévoyait que 2.800 de plus s’y ajouteraient jusqu’à l’ouverture de la coupe du Monde.

Vous soutenez I-Télé ? Oui, vous savez, les gentils journalistes en lutte contre le méchant Bolloré qui tente d’imposer Jean-Marc Morandini à l’antenne…

Le problème dénoncé par les journalistes d’I-Télé ou la journaliste de l’Obs n’est donc pas nouveau. Les patrons de presse sont désormais pratiquement tous des gens qui ne sont plus issus du secteur. Cela pose trois soucis principaux qui ne viennent pas d’être découverts.

C’est ce que nous avons décidé de faire avec Bluetouff il y a maintenant à peu près six ans.
Quant à vous, chers lecteurs, votre responsabilité est de donner à ce journal libre les moyens de sa survie. Car aujourd’hui, ce n’est toujours pas le cas. Et vous risquez de vous retrouver avec des I-Télé ou des l’Obs dont même les journalistes semblent dire qu’il s’agit de médias de m… maçon…

Me Ghislain Dubois, à Bruxelles, est l’avocat des victimes de cette attaque criminelle et délibérée contre des civils. Il mène aujourd’hui le seul procès en cours visant l’OTAN en tant qu’institution. S’il existe des crimes de guerre caractérisés, cet assassinat politique ciblé en est indiscutablement un. Cela ne veut pas dire pour autant que la justice belge soit prête à le reconnaître. Me Dubois nous livre le récit d’un combat révoltant contre le déni de justice et de ses implications. Il rappelle aussi l’ignorance dans laquelle ont été tenues les opinions sur les motifs et les circonstances de l’élimination du leader libyen.

Depuis plusieurs jours les médias financiers s’émeuvent des difficultés des banques allemandes. Une vidéo du réseau Le Fil de l’Actualité propose une explication qui obscurcit plus qu’elle n’éclaircit le prétendu mystère de la faillite imminente de la Deutsche Bank, l’une des plus grandes banques d’Europe (1). Pourquoi et comment en est-elle arrivée là ?
Reprenons point par point le raisonnement qui nous est présenté dans cette vidéo du webmagazine Le Fil d’Actualité afin d’en démontrer l’inanité.
À l’échelle internationale, les déboires de la Deutsche Bank démontrent que l’Allemagne se retrouve à nouveau aujourd’hui à la croisée des chemins au sein de l’économie européenne et mondiale. Son développement économique la place en opposition à l’expansion du capital américain, du capital chinois, du capital russe en Europe centrale. Les alliances impérialistes se redessinent. D’un côté la Russie resserre ses liens avec la Chine, le Royaume-Uni aussi. La France resserre ses liens avec l’Amérique tandis que l’Allemagne, isolée, tente de rassembler les pays de sa sphère d’influence européenne.


Interrogés par Basta !, les laboratoires ne se montrent en général pas prompts à s’exprimer sur le sujet. Le service de presse du groupe Sanofi en France nous renvoie ainsi vers Sanofi Allemagne, qui est l’une de ses filiales, détenue à hauteur de 100 % du capital. À la question « A quoi sert une étude observationnelle pour un produit en vente et prescrit depuis 25 ans ? », le service de presse de Sanofi Allemagne n’a apporté aucune réponse.
La rémunération des médecins est un véritable enjeu pour les laboratoires. Certains des praticiens qui participent à des études jugeraient même la somme trop faible pour prendre le temps de remplir les questionnaires. C’est ce que révèlent d’anciens employés du laboratoire pharmaceutique français Ipsen. Ces attachés de recherche clinique ont travaillé pendant plusieurs années sur une étude observationnelle sur le Nutropin, une hormone de croissance commercialisée par le laboratoire. Leur rôle : vérifier les données saisies par les médecins qui reçoivent pour ce travail une rémunération maximum de 150 euros par patient et par an. Mais de nombreux médecins n’auraient pas souhaité remplir les données exigées par le laboratoire.
« L’objectif principal de ces études est la surveillance pharmacovigilance, en récoltant des données des événements indésirables liés ou pas au produit, pour améliorer les traitements et leur sécurité d’utilisation, précise Léa, également ancienne attachée de recherche clinique au sein du laboratoire. La plupart du temps, elles servent simplement à garder un lien avec les médecins, pour qu’ils prescrivent un médicament précis ». Plusieurs concurrents de cette hormone de croissance existent alors sur le marché. Le Nutropin est un nouveau produit commercialisé par le laboratoire qu’il faut réussir à faire connaître, estime l’ancienne employée. Son coût : environ 310 euros pour une injection toutes les semaines, souvent pendant plusieurs années.
Le laboratoire Ipsen nous assure au contraire avoir « toujours eu pour principe le respect du cadre légal et réglementaire des relations avec les professionnels de santé et s’est toujours engagé à un comportement éthique dans ce domaine ». « L’étude dont vous parlez n’est pas une étude clinique, mais une étude observationnelle. Il s’agit donc de saisie informatique pour collecter des données, donc les bonnes pratiques cliniques ne s’appliquent pas, assurent Didier Véron, le directeur de la communication, et Olivier Gattolliat, le directeur médical des opérations France. Il n’est absolument pas obligatoire d’avoir une saisie puis une vérification de cette saisie. On peut avoir une saisie unique du médecin ou d’une personne à qui le médecin a délégué cette responsabilité. Ce dernier garde l’entière responsabilité, quelle que soit la personne qui saisit ces informations ».
Faute de transparence, difficile d’identifier l’utilité réelle de ces pratiques et d’éventuels abus des laboratoires. Une partie des études peuvent servir à améliorer un traitement ou à déterminer si un médicament doit toujours être remboursé par la Sécurité sociale, malgré les soupçons d’incitation à prescrire le produit pour lequel les médecins seront rémunérés plutôt qu’un autre. Pour des médicaments, qui, on le voit en Allemagne, ne sont pas toujours classés comme forcément plus efficaces que des produits déjà existants. Mais qui rapportent gros aux laboratoires concernés !
Pourquoi Novartis a-t-il dépensé près de 25 millions d’euros auprès des médecins allemands, entre 2009 et 2014, sur des études intégrant 35 000 patients et portant sur le Lucentis, un traitement contre la dégénérescence maculaire, une maladie de l’oeil [12] ? Peut-être parce que ce médicament qui coûte plus de 740 euros par mois, avec une durée de prescription de plusieurs mois, permet d’engranger d’importants bénéfices. 35 000 patients qui achètent au moins une fois du Lucentis rapporteront 25,9 millions d’euros à Novartis, qui entrent ainsi dans ses frais pour l’ensemble de l’étude.
[1] Les journalistes de Correctiv ont obtenu ces données, qui concernent la période 2009-2014, de la caisse d’assurance maladie allemande qui gère les rémunérations des médecins conventionnés (Kassenärztliche Vereinigung). Font partie de ces données les informations sur les médicaments étudiés, leur date de mise en vente, le nombre de patients observés et le montant des honoraires versés aux médecins par patient. Voir ici.

Le 14 octobre, l’autorité italienne de la concurrence (AGCM) a condamné l’entreprise pharmaceutique Aspen Pharma à une amende de 5 millions d’euros pour avoir fait du « chantage » à l’agence des médicaments italienne, l’AIFA.
Aspen avait acheté les traitements oncologiques en question à la firme GlaxoSmithKline. Son brevet ayant expiré il y a dix ans, l’augmentation des prix a soulevé des inquiétudes. L’entreprise a donc lancé des négociations agressives avec l’AIFA et a fini par menacer d’interrompre la livraison de médicaments sur le marché italien. Les traitements anticancers ont disparu, avant de réapparaitre 15 fois plus chers qu’avant.
« S’agit-il s’un problème d’approvisionnement ou d’une stratégie commerciale délétère ? Dans le premier cas, c’est déplorable et le problème doit être résolu. Dans le second cas, c’est tout à fait évitable et il faut punir les responsables », s’indigne-t-elle.
Ils appellent donc les États membres à coopérer afin de créer un meilleur accès aux traitements.
Lors d’une interview avec EurActiv, Petar Moskov, le ministre bulgare à la Santé, a déclaré que la Bulgarie et la Roumanie comptaient sur une coopération régionale pour négocier ensemble le prix et la disponibilité de certains médicaments.
Yannis Natsis, de l’Alliance européenne pour la santé publique, a récemment accusé l’exécutif européen de ne pas en faire assez. « La Commission n’a peut-être pas de compétence exclusive sur la santé, mais elle a beaucoup de pouvoirs en ce qui concerne la réglementation liée aux produits pharmaceutiques, via l’Agence européenne des médicaments », souligne-t-il.

La guerre économique que nous livrent les États-Unis est sans merci et d’une violence inouïe.
Nos dirigeants sont prêts à signer tout et n’importe quoi pour conserver leur plaçou de mamamouchi.
La chancelière allemande Angela Merkel a laissé récemment entendre que les critiques du Traité de libre-échange transatlantique (TTIP) étaient liées à l’antiaméricanisme et que s’il s’était agi d’un accord avec la Russie, les hommes d’affaires n’auraient pas été aussi critiques.
La démocratie impose la primauté du droit à l’égard de tous les participants. Le TTIP ne satisfait pas cette exigence. Si vous établissez un tribunal spécial dans lequel le tribunal décide lui-même qui sera le juge, le procureur et l’avocat, ceci est contraire à l’état de droit, ce qui est inacceptable.
D’ailleurs, le risque persiste que les accords de commerce deviennent un instrument géopolitique : « Prenons l’Accord de partenariat transpacifique.
D’après Folker Hellmeyer, l’attitude des autorités US vis-à-vis à des acteurs européens, que ce soit Volkswagen ou Deutsche Bank, revêt un caractère de guerre économique. « Nous constatons que des compagnies européennes subissent un traitement différent de celles de l’axe Washington-New York-Londres », a conclu l’expert.

Rien que dans la province de Grand Anse, l'ouragan Matthew a détruit plus de 66 000 maisons. De nouveaux foyers de choléra ont également été enregistrés, la maladie ayant emporté la vie de 10 000 personnes depuis 2010.
Un deuil de trois jours a été décrété dans le pays en mémoire des victimes de l'ouragan.

Cela fait déjà un moment que j’ai remarqué le petit jeu d’économistes ou de financiers, tous formés à l’école de «l’économie», qui alertent publiquement, car les médias leurs sont souvent grands ouverts, le commun des mortels sur les dangers de la continuation telle quelle du mouvement économique global. Et puis tout à coup, on nous dévoile qu’une monnaie mondiale est en préparation, appelée DTS, formellement encore une simple «unité de compte»… Quelques «économistes-financiers» arrivent pour clamer la bonne nouvelle. La vérité, pour ceux qui ont compris le rôle des élites financières cachées à la City, Wall Street n’étant qu’une émanation de la première, est extrêmement simple à comprendre.
Ainsi, monte, inexorablement, dans le public ignorant, la vague de l’angoisse, de la peur, de tout perdre, laquelle vague est soigneusement alimentée par la montée du chômage de masse ; chômage découlant lui-même de l’organisation au niveau mondial de la liberté de circulation des capitaux (mais CHUT, il ne faut surtout pas le dire !). Tout comme les prétendus problèmes financiers du monde ont été créés de toute pièce par la centralisation des questions monétaires entre les mains de banques centrales indépendantes – du pouvoir politique mais pas du pouvoir financier – et par le choix délibéré de la dérégulation financière. Là encore, silence radio total, personne ne doit pouvoir faire ces liens intéressants entre tous…
Ainsi, se fait jour dans un public soulagé, l’idée selon laquelle nous pourrions collectivement échapper au grand reset financier. Il suffisait d’y penser…
La réponse est simple, elle se trouve ici ; elle se trouve dans le phénomène parfaitement expliqué par ce brillant sujet qu’est Mikhail Khazine. Depuis la révolution industrielle et les découvertes juridiques et sociales faites notamment (mais pas seulement) par Karl Marx, le monde entier ne tourne conceptuellement qu’autour d’un unique sujet de préoccupation : le gain de parts de marché, gain impossible à réaliser à terme. Dès lors, deux modèles ont, au cours du XXesiècle, vu le jour : un modèle d’économie fermée, mis en œuvre par l’Union soviétique, et un modèle d’économie ouverte mis en œuvre par l’Occident, qui prospère aujourd’hui au-delà de toute espérance de ses promoteurs.
Chacun doit absolument comprendre que le concept d’«État» fait aujourd’hui, en raison de l’ordre économique et financier en vigueur, l’objet d’un abus de droit, abus de langage, le tout révélant un abus moral et politique (l’accaparement élevé au rang légal et internationalement accepté) incompatible avec le concept même de civilisation.


Pour l’Iran, c’est un jeu certifié gagnant-gagnant. Non seulement l’Iran sera connecté à l’une des Routes de la soie – One Road (OBOR) – mais il consolidera aussi un autre corridor de transport en Eurasie, International North-South Transportation Corridor (INSTC) entre l’océan Indien et l’Asie centrale. Les membres principaux de ce corridor sont l’Iran, l’Inde et la Russie… Remarquez, encore une fois, l’interpénétration des BRICS et de l’OCS.
Traduit et édité par jj, relu par Cat pour le Saker Francophone

Mais ce n'est pas pour le bien-être de ces employés, mais bien pour en améliorer l'efficacité que les compagnies de la Silicon Valley cherchent en parallèle à automatiser cette chasse aux contenus indésirables. Et font appel à des outils tels que ceux développés par Hany Farid. Soutenu par Microsoft, ce professeur à l’université de Dartmouth aux États-Unis a mis au point PhotoDNA en 2008.
Vidéo: PhotoDNA; The Next Chapter in Protecting Children Online
Mais si la suppression des contenus pédopornographiques fait consensus, celle des contenus extrémistes peut poser problème. Car qu'arrive-t-il si un média ne peut plus montrer et analyser une vidéo de propagande de l’État islamique ? Le contrôle d’un humain n’est-il pas nécessaire pour juger de la pertinence réelle d’une publication ? « C’est une décision politique, répond le chercheur américain. Les entreprises devront décider de l’usage qu’elles vont en faire. Ce sont des décisions difficiles qui sont actuellement en train d’être prises. Notre technologie permet juste aux entreprises de trouver le matériel nécessaire au renforcement de leursconditions de service ». Au risque de proposer, à long terme, des fils d’actualité complètement aseptisés.
Peu disert sur la possibilité que les logiciels soient faillibles et puissent atteindre à la liberté d'expression, d'information ou artistique, Hany Farid préfère insister sur le fait que ce sont toujours les humains qui « gardent le contrôle sur ce qui contrevient ou non : la technologie ne fait qu'appliquer ce qu'on lui demande ». D'ailleurs, les algorithmes ne sont pas forcément les seuls responsables des censures absurdes : dans le cas de la célèbre photo de Nick Ut – celle de la petite vietnamienne nue touchée par le napalm – publiée sur Facebook par un journal norvégien début septembre, « le retrait de cette photo a été entièrement décidée par un modérateur humain », soutient Hany Farid. S’il affirme qu’il « continue à avoir des conversations productives » depuis juin 2016 avec les responsables de Facebook, la firme de Mark Zuckerberg n’a pour le moment « pris aucune décision concernant l’usage d’eGlyph ».

De temps en temps, pour faire un peu de « propreté morale » à but politico-médiatique, l’Occident sort quelques squelettes du placard.
C’est la même chose qu’a fait Obama quand, en avril dernier, il a déclaré avoir commis sur la Libye la « pire erreur », non pas pour l’avoir démolie avec les forces Otan sous commandement étasunien, mais pour n’avoir pas planifié « the day after ». Au même moment Obama a réaffirmé son appui à Hillary Clinton, aujourd’hui candidate à la présidence : celle-là même qui, en habit de secrétaire d’Etat, persuada Obama d’autoriser une opération secrète en Libye (y compris l’envoi de forces spéciales et l’armement de groupes terroristes) en préparation de l’attaque aéronavale USA/Otan.
Les mails de la Clinton, ensuite mis en lumière, prouvent quel était le véritable objectif de la guerre : bloquer le plan de Kadhafi d’utiliser les fonds souverains libyens pour créer des organismes financiers autonomes de l’Union Africaine et une monnaie africaine alternative au dollar et au franc Cfa.
Tandis qu’Israël, dans l’ombre, renforce son monopole nucléaire si cher à la Clinton. Traduit de l’italien par Marie-Ange Patrizio (Mondialisation)

Lors du sommet de l’Asie de l’Est, le président américain Barack Obama, pour sa dernière visite – tout à fait mélancolique – en Asie, à l’endroit où son administration était supposée pivoter, a déclaré que la décision de La Haye au sujet des revendications territoriales de la Chine en mer de Chine méridionale était exécutoire. C’était non seulement faux – mais énoncé par un prix Nobel de la Paix, avec sa liste [hebdomadaire le mardi matin, NdT] de permis de tuer, en visite au Laos des décennies après que la nation a été réduite en cendres par les bombardements de la «nation indispensable», qui dit maintenant avec un visage impassible que tout va bien se passer. Les Asiatiques, pour le moins, n’étaient pas impressionnés.
La Maison Blanche comptait sur Manille pour appuyer sa stratégie de confrontation [avec la Chine] car Manille est censé être un rouage essentiel dans la machinerie du pivot vers l’Asie. Pourtant, même quand il en parle au Premier ministre japonais Shinzo Abe, Duterte – le président philippin – souligne que les problèmes de la mer de Chine du Sud doivent être résolus par des moyens pacifiques, et Manille maintiendra le dialogue avec Pékin.
Et puis, pour «célébrer» cette rencontre pan-Asiatique – et en même temps le 68e anniversaire de la fondation de la République populaire démocratique de Corée (RPDC) – Pyongyang a infligé une dose de réalisme à tout le monde en procédant à son cinquième essai nucléaire.
Traduit et édité par jj, relu par Cat pour le Saker Francophone

"La course aux profits à court terme semble éclipser les droits fondamentaux de millions de gens sur la planète. Ces chiffres montrent que le problème ne fait que s’aggraver chaque jour », a-t-il ajouté.
Photo: Source TwitterEva Ottawa était jusqu’à tout récemment membre de la Commission des droits de la personne.
L’ex-grand chef de la nation Atikamekw, Eva Ottawa, a été nommée à la tête du Conseil du statut de la femme.
Le gouvernement Couillard a annoncé par voie de communiqué, jeudi
après-midi, le nom de la successeure de Julie Miville-Dechêne, devenue
représentante du Québec au sein de la Délégation permanente du Canada
auprès de l’UNESCO au mois de mars dernier.
La nomination a été approuvée par le conseil des ministres qui était réuni à Gatineau.
Eva Ottawa était jusqu’à tout récemment membre de la Commission des droits de la personne.
Détentrice de diplômes en sociologie et en droit, Mme Ottawa s’est
impliquée pendant de nombreuses années dans sa communauté. Elle a occupé
divers postes au sein du Conseil de la Nation Atikamekw et de la
Commission Atikamekw, avant d’être membre de l’équipe de négociation de
la nation autochtone.
En 2006, elle a été élue grand chef de la nation Atikamekw — la première
femme à assumer cette fonction. Elle a été réélue en 2010, mais elle
avait démissionné avant la fin de son mandat, en 2013.
Vous souvenez-vous du sketch dans le film de Woody Allen Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le sexe sans jamais oser le demander, dans lequel Allen lui-même, fourré dans un burkini tout blanc, incarnait un spermatozoïde ? C’était en 1972, l’époque d’après Mai 68, celle de la révolution sexuelle où l’on se libérait des tabous et du carcan moral de la religion catholique par rapport au sexe. L’époque où l’on enseignait Wilhelm Reich, Freud avec son Malaise dans la culture et Marcuse avec son fabuleux Éros et civilisation. C’était aussi l’époque de la révolution féministe avec La femme eunuque de Germaine Greer, La politique du mâle de Kate Millett et le percutant Ainsi soit-elle de Benoîte Groulx.
Au Québec, les années 1970 furent celles du premier écrit féministe avec l’audacieux L’Euguélionne de Louky Bersianik, livre-culte qui connut un succès immédiat auprès des femmes. Ce fut aussi, en 1978, la présentation au TNM de la très irrévérencieuse pièce Les fées ont soif de Denise Boucher, qui avait provoqué la colère des catholiques, ceux-ci ayant même demandé une injonction pour la faire interdire. Des manifestations eurent lieu et des appuis de partout se firent entendre pour dénoncer la censure des catholiques.
Dans les années 1970, ça discutait fort et on avait l’impression que le Québec prenait enfin le virage féministe et que tous les espoirs étaient permis. Les femmes prenaient conscience de leur aliénation, conscience de l’existence du patriarcat à qui la morale catholique servait d’idéologie. Elles luttèrent alors pour l’obtention de droits reproductifs parce qu’elles ne voulaient plus laisser l’époux, le curé ou le médecin définir leur vie et contrôler leur propre corps. Dites, vous souvenez-vous de cela ?
Mais à quoi auront servi tous ces efforts si c’est aujourd’hui pour se prosterner devant le burkini de ces femmes déguisées en spermatozoïde et qui, dans les années 1970, auraient passé pour des saintes nitouches ? Sommes-nous tombés sur la tête ? Est-ce cela, l’émancipation des femmes ? Que sert d’avoir la liberté d’aller à la plage seulement si nous cachons tout notre corps ? Sommes-nous assez naïves pour penser que celles qui « choisissent » le burkini auraient pu tout aussi bien choisir le bikini ? Et comment se fait-il qu’aucun homme ne fasse jamais ce choix ? Ils sont libres, eux aussi, non ?
Même morale étriquée
Le burkini participe de la même idéologie, de la même morale étriquée que celle du hidjab. Une morale patriarcale et sexiste qui définit les femmes comme des objets sexuels appartenant aux hommes. Faut-il rappeler que le Coran interdit aux femmes musulmanes d’épouser un non-musulman, sauf si l’époux se convertit à l’islam ?
Le burkini tout comme le hidjab ont la même fonction sociale : soustraire les femmes musulmanes aux regards des hommes qu’elles pourraient épouser, minimisant ainsi les occasions de séduction. C’est la raison pour laquelle les femmes voilées ne se dévoilent qu’en présence des hommes de leur famille et cachent leurs cheveux, leur cou, leurs oreilles, leurs bras et leurs jambes aussitôt qu’elles se retrouvent dans l’espace public. Le burkini n’est que la version aquatique du hidjab, symbolisant l’un comme l’autre l’absence de liberté sexuelle des femmes musulmanes de même que l’instrumentalisation de leur corps au profit de la communauté. Cela rappelle l’époux, le curé et le médecin, vous ne trouvez pas ?
Le burkini comme indice de pénétration de l’islamisme
L’immense controverse qui fait rage en France à propos du burkini est révélatrice du succès des islamistes à imposer leur idéologie patriarcale et à contrôler le corps des femmes musulmanes jusque sur les plages. La stratégie des islamistes est fort simple. Dans un premier temps, faire accepter le burkini sur les plages en nous le présentant comme un maillot de bain qui va permettre aux femmes burkinisées de profiter de la plage comme tout le monde. Bref, nous culpabiliser de vouloir interdire cet accoutrement sexiste et faire pleurer dans les chaumières.
Si nous ne résistons pas fermement à ce chantage émotif, cela aura pour effet d’augmenter la pression sur les femmes musulmanes qui refusent de porter le burkini, les incitant à rester chez elles plutôt que de s’exposer au harcèlement des burkinisées. Une fois les femmes musulmanes mises au pas, les islamistes s’attaqueront aux femmes non musulmanes, avec cette fois-ci la rhétorique de la femme qui, en choisissant le burkini, refuse d’être un objet sexuel. Et au nom de l’émancipation des femmes, les plages deviendront bondées de saintes nitouches. Ainsi soient-elles…
La morale islamiste a pénétré depuis plusieurs années nos écoles publiques, là où sont socialisés la plupart des jeunes Québécois. Elle s’affiche dans le hidjab des fillettes et des jeunes filles, dans celui des enseignantes et dans celui des éducatrices en garderie.
À la suite des recommandations faites par le Conseil du statut de la femme en 1978, le gouvernement modifia sa politique en matière d’édition de manuels scolaires afin d’en retirer toute référence à des stéréotypes sexistes dans le but exprès de promouvoir l’égalité des sexes. Alors qu’aujourd’hui nous exposons les jeunes au sexisme outrageant du hidjab des enseignantes et des éducatrices voilées au nom de l’ouverture à la différence. Le sexisme n’est devenu qu’une simple différence. Voilà où nous en sommes après quarante ans de luttes féministes.
Interdire le burkini au Québec ?
Oui, il faudrait interdire le burkini au Québec, mais avant de penser à légiférer sur les plages, il faudrait avoir le courage de légiférer sur le port de signes religieux à l’école et dans les garderies. Car si tout le monde ne va pas à la plage, tous en revanche doivent fréquenter l’école, qui est une institution publique.
J’ai souvenir d’un gouvernement qui, il y a à peine trois ans, a voulu, au nom de la laïcité, légiférer sur le port de signes religieux dans les institutions publiques. Les appuis furent nombreux dans la population et les attaques des multiculturalistes, des islamistes et des groupes religieux furent virulentes. Nous savons comment tout cela s’est terminé.
Les péquistes se sont retrouvés dans le confessionnal des curés du multiculturalisme, à se repentir d’avoir été trop loin. Tellement qu’aujourd’hui, bon nombre de politiciens, péquistes comme caquistes, se cramponnent au rapport Bouchard-Taylor, devenu soudainement La Mecque de la laïcité, le meilleur rempart contre les accusations de racisme et d’islamophobie.

Loin d’avoir conspiré avec le leader des Serbes de Bosnie Radovan Karadzic, qui a été condamné, Milosevic avait en réalité « condamné le nettoyage ethnique », s’était opposé à Karadzic et a tenté d’arrêter la guerre qui a démembré la Yougoslavie. Enterré vers la fin d’un arrêt de 2,590 pages sur Karadzic, publié au mois de Février dernier, cette vérité démolit un peu plus la propagande qui justifia l’assaut illégal de l’OTAN sur la Serbie en 1999.
Le risque nucléaire est évident, bien qu’occulté par les médias du « monde libre ». Les éditorialistes duWashington Post, ayant promu le mensonge sur les Armes de destruction massive en Irak, demandent à Obama d’attaquer la Syrie. Hillary Clinton, qui se réjouissait publiquement de son rôle de bourreau lors de la destruction de la Libye, a indiqué à plusieurs reprises que, en tant que présidente, elle « ira plus loin » qu’Obama.
Comme Milosevic, Poutine est le Diable en chef. C’est Poutine qui a abattu un avion de ligne Malaisienne au-dessus de l’Ukraine. Le titre auquel on a eu droit est le suivant : « En ce qui me concerne, Poutine a tué mon fils. » Pas besoin de preuves. C’est Poutine qui est responsable du renversement du gouvernement élu à Kiev en 2014, organisé (et financé) par – documents à l’appui - Washington. La campagne de terreur qui a suivi, déclenchée par les milices fascistes contre la population russophone de l’Ukraine était le résultat de « l’agression » de Poutine. Prévenir que la Crimée de devienne une base de missiles de l’OTAN et protéger la population majoritairement russe qui s’était prononcée par référendum pour son intégration à la Russie – à la suite de quoi la Crimée fut annexée - étaient autant d’exemples de « l’agression » de Poutine. La calomnie par les médias devient inévitablement une guerre par les médias. Si la guerre avec la Russie éclate, à dessein ou par accident, les journalistes en porteront une grande part de responsabilité.
Corbyn a répondu : « Vous voudriez d’abord éviter que cela n’arrive. Vous établiriez un bon dialogue avec la Russie ... Nous pourrions tenter une démilitarisation des frontières entre la Russie, l’Ukraine et les autres pays frontaliers de la Russie en l’Europe de l’Est. Ce que nous ne pouvons pas faire c’est de laisser une série d’accumulations de troupes calamiteuses de chaque côté, ce qui nous conduit inéluctablement vers un grand danger »
Seul un mouvement qui grossirait à chaque coin de rue, qui déborderait des frontières et qui n’abandonnerait pas pourrait arrêter les fauteurs de guerre. L’année prochaine, cela fera un siècle que Wilfred Owen a écrit ce qui suit. Chaque journaliste devrait le lire et le retenir.
Si vous entendiez, à chaque cahot, le sang
Qui gargouille et s’écoule de ces poumons empoisonnés,
Cancer obscène, tel le reflux amer de plaies
Infectes et incurables sur des langues innocentes,
Mon ami, vous mettriez moins de zèle à répéter
À des enfants en mal de gloire désespérée,
Le vieux mensonge : Dulce et decorum est
Journaliste, cinéaste et auteur, John Pilger est l’un des deux journalistes à avoir remporté deux fois la plus haute distinction du journalisme britannique. Pour ses documentaires, il a remporté un Emmy, un British Academy Award, un BAFTA. Parmi de nombreux autres prix, il a remporté un Prix du meilleur documentaire du Royal Television Society. Son épopée de 1979 ,Cambodge année zéro, est classé par le British Film Institute comme l’un des dix documentaires les plus importants du 20e siècle.

Par ailleurs la couche de glace serait devenue non seulement plus étendue et plus épaisse, mais aussi plus dense. Cela veut dire qu’elle est devenue plus résistante contre une fonte supplémentaire, comme le fait remarquer le professeur Andrew Shepherd, de l’Université de Leeds. Selon ses observations, la glace en Arctique s’est « rétablie de manière significative ». Et la spécialiste atmosphérique Judith Curry de l’Institut de Technologie de Géorgie à Atlanta lui donne raison : « La courbe vers le bas de l’épaisseur de la couche de glace en Arctique semble s’être inversée ».
En effet, en 2015 il a été licencié par la télévision nationale française. Pourquoi ? Il s’est exprimé contre l’interprétation « scientifique » du climat selon le mainstream. Dans son livre « Climat Investigation » il affirme qu’il n’y a pas eu, comme on le diffuse, de changement climatique causé par l’homme et que des chercheurs climatiques mandatés par la politique, prennent en quelque sorte le monde « en otage » et publient des données qui induisent en erreur. L’utilisation de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques comme plateforme pour la propagande climatique unilatérale montre combien les liens d’intérêts sont entremêlés.


Une petite bataille de gagnée mais certainement pas la victoire. La compagnie pétrolière annonce qu’elle continuera à évaluer la viabilité du projet pour répondre aux attentes des natifs amérindiens. De nouvelles « négociations » auront probablement lieu. Plusieurs batailles locales contre des projets similaires se déroulent au même moment au Canada, au Québec et dans le nord des États-Unis. À titre d’exemple, le projetKeystone XL, un pipeline géant devant transporter les sables bitumineux du Canada à travers les USA, est au point mort à ce jour. D’autres tribus aborigènes font opposition à cet autre projet de manière effective pour l’instant. Jusqu’à quand ces peuples vont-ils résister à « la marche du progrès » ? Le progrès ne serait-il pas désormais d’envisager de nouvelles énergies sans plus tarder ?

Kaspersky explique également que ce logiciel est capable de dérober des informations sur des ordinateurs non connectés à Internet – ceux qui contiennent généralement les informations les plus sensibles – grâce à une clé USB infectée, permettant d’aspirer des données discrètement.
Même analyse du côté de Symantec, qui estime que « ses cibles ont été principalement des organisations ou des invidus qui pourraient intéresser des services de renseigement ». Aucune des deux entreprises ne se risque toutefois àsuggérer de quel Etat il pourrait s’agir.

Google a supprimé le nom de Palestine de ses cartes et l’a remplacé par Israël.

"La Palestine vivra toujours dans nos cœurs! Un jour nous prierons dans la mosquée Aqsa".
"Google, tu sais, je ne t'ai pas visité depuis que j'ai acheté mon nouveau portable, et je vendrai mon ordi pour t'oublier et pour t'effacer de ma mémoire".


Étant donné que vous allez perdre, pourquoi devriez-vous jouer ? Devriez-vous vous comporter comme un Mouton furieux, obéissant à tous les signaux que vous envoient les candidats, leurs organisations et les commentateurs politiques dans les médias de masse ? Devriez-vous y participer, pour donner la plus grande victoire possible à ceux qui manipulent le processus politique à leur avantage ? Ou devriez-vous refuser toute coopération dans la plus large mesure possible et essayer de les démasquer et de neutraliser leurs efforts de manipulation politique ?

Vous pourriez penser que le vote aléatoire, avec chaque candidat obtenant une part égale de voix, serait parfaitement prévisible, ce qui permettrait d’assurer une victoire par le piratage de quelques machines de vote. Mais ce ne sera jamais le cas dans le monde réel, parce que tout le monde ne va pas voter au hasard. Vous pourriez alors penser qu’il serait encore possible de manipuler les électeurs au vote non aléatoire d’une certaine manière. Mais comment on peut prédire qui va voter au hasard, et qui ne le fera pas ? Et si chaque vote est, en substance, acheté, comment quelqu’un va-t-il acheter des votes aléatoires ou déterminer à quel candidat un tel achat serait favorable ? Dans cette situation, l’achat de votes ne servirait qu’à embrouiller davantage le résultat. Ainsi, l’effet du hasard ajouté au résultat ne serait plus aléatoire ; il serait chaotique.

Nous avons reçu ces questions dans notre boite aux lettres récemment : « Je cherche à comprendre comment s’est réalisé le renchérissement dramatique de l’or. En mars 1967, le lingot valait 5555 francs ou 847 €. Il vaut actuellement 37 750 €, la hausse est de 4 457 %, à qui profite le crime ? Pourquoi existe-t-il une inflation continuelle ? Pendant cette période la pauvreté s’est aggravée, les pauvres sont de plus en plus pauvres et de plus en plus nombreux et les riches de plus en plus riches. Y aurait-il un lien de causalité ? Est-ce à rapprocher de 2008 et de la crise des subprimes qui a eu le même effet ? Et le FMI et la Banque Mondiale n’est-ce pas une arnaque des pays riches contre les pays pauvres ? » (1)
Ces organismes financiers internationaux, inféodés à la classe capitaliste occidentale, étaient du type « police du fric » et leur mission spécifique consistait à forcer les bourgeoisies nationalistes des différents pays pseudolibérés (2) à rejeter le fardeau de la crise économique d’après-guerre sur le dos des classes ouvrières, paysannes et petites-bourgeoises nationales (ce qui comprenait les petites bourgeoisies eurocommunistes ainsi que d’autres comme ces communistes indonésiens que Soekarno le « non-aligné » fera exécuté, etc.). Les armées alliées avaient ordre de soutenir militairement cette stratégie économique adossée au Plan Marshalétatsunien. L’équivalent du Plan Marshall sera mis sur pied du côté soviétique.



Notes:
(5) Nous spécifions « l’or métal », car les boursicoteurs et les banksteurs ont depuis quelques années imaginés un stratagème frauduleux qui consiste à émettre des « papiers à Ordre » (or), des parchemins qui ne valent pas le support sur lesquels ils sont libellés.