
EXCLUSIF - Le réseau anglais de Radio-Canada a appris que l'ex-chef de cabinet du premier ministre Harper, Nigel Wright, contrôlait une caisse secrète au moment où il a signé un chèque de 90 000 $ au sénateur Mike Duffy pour le remboursement d'allocations perçues de manière irrégulière.
Le Bureau du premier ministre et le Parti conservateur nie formellement que l'argent versé par M. Wright ait pu venir de cette caisse. Ils affirment qu'il s'agissait d'un chèque personnel de l'ex-chef de cabinet.
Peu de gens sont au courant de l'existence de cette caisse secrète, mise en place en 2006, lors de l'arrivée au pouvoir de Stephen Harper. Quatre chefs de cabinet se sont succédé depuis au bureau du premier ministre.
Ni les comptables du Parti conservateur ou du gouvernement, ni le vérificateur général, ni Élections Canada n'ont de droit de regard sur ce fonds secret.
La caisse, financée par le Parti conservateur, sert d'abord à des activités partisanes. Ultimement, plus de la moitié des fonds proviennent cependant des contribuables, puisque que les donateurs à des partis politiques reçoivent un crédit d'impôt et qu'il existe toujours, du moins jusqu'en 2015, un financement public des partis politiques.
M. Harper n'est pas le premier chef de gouvernement canadien à disposer d'une telle caisse. Des sources ont affirmé à CBC que la somme qui s'y trouve a déjà atteint près de 1 million de dollars.
M. Wright a démissionné dans la foulée de ce scandale, tandis que M. Duffy a quitté le caucus conservateur pour siéger à titre d'indépendant.
Voici une petite histoire qui illustre bien la dépendance aux machines vue par une fille et sa mère.
Un soir, ma mère et moi étions assises dans le salon et parlions de la vie et de la mort.
« Maman, ne me laisse jamais vivre dans un état végétatif, où l’on dépend de machines, lui dis-je. Si tu me vois dans cet état, débranche les machines qui me maintiendraient en vie. Je préfère mourir ! »
Alors, ma mère se leva et débrancha la télévision, le lecteur de DVD, le câble Internet, l’ordinateur, le MP3/4, la PlayStation, la PSP, la WII, le téléphone fixe. Elle me prit aussi mon mobile, mon iPod, mon iPad, mon BlackBerry et balança le tout dans la poubelle… J’ai failli mourir !
Henri Marineau - Québec, le 2 juin 2013
Publié le 29 mai 2013 à 08h11 | Mis à jour à 08h11
Yves Gélinas
PHOTO: ÉMILIE O'CONNOR

(Shawinigan) L'alternative au maire Michel Angers dans la prochaine campagne électorale municipale à Shawinigan viendra vraisemblablement de l'éleveur Yves Gélinas, un type coloré reconnu pour ne pas se laisser marcher sur les pieds à l'hôtel de ville.
L'homme de 54 ans se tape la tournée des médias depuis qu'il a fait connaître ses intentions, lundi après-midi. Il se présente comme la voix du peuple, l'antidote des Shawiniganais éberlués par la hausse de leur compte de taxes.
Sa campagne se résumera à peu de choses: pas de pancartes, pas de porte-à-porte. Quelques présences sur les médias sociaux, quelques réactions sur divers enjeux, sans plus. Il promet de marteler la nécessité que la Ville vive selon ses moyens, dans un joual qui contraste fortement avec le discours de Michel Angers en public.
«On souffle dans une balloune, on sait que ça va péter mais on continue de souffler», image M. Gélinas. «Ça n'a pas de sens! Si on n'est pas capable de diminuer la balloune, il faudrait au moins qu'elle arrête de grossir!»
M. Gélinas reconnaît qu'un maire possède une influence très limitée sur la fermeture des grandes entreprises au fil des dernières décennies. Par contre, il comprend mal ces hausses de taxes répétées pendant que les gros salariés du milieu industriel doivent se réorienter, plus souvent qu'autrement avec une fraction des revenus qu'ils touchaient.
«Pour les gens ordinaires, ça commence à être plus dur à gérer», observeM. Gélinas.
«Qu'arrivera-t-il à la génération qui arrive à la retraite et qui voudra transférer ses biens à ses enfants? Vont-ils les perdre à cause des taxes? Les biens nantis vont les ramasser et nos enfants devront travailler à gage pour ces gens-là, rester à loyer et se faire exploiter pour le reste de leurs jours?»
Coloré
Yves Gélinas ne manque pas d'audace. Ses démêlés avec l'ex-Ville de Grand-Mère ont défrayé la manchette à maintes reprises à la fin des années 90. Il voulait construire une porcherie, la Municipalité s'y opposait. Les deux parties se sont finalement entendues hors cours en 2003.M. Gélinas renonçait à l'élevage de porcs, mais touchait en retour une somme de 95 000 $.
Plus récemment, le dossier de réfection de la 35e Rue a aiguisé sa patience.
L'an dernier, il avait averti la Ville de Shawinigan que les citoyens du secteur ne débourseraient pas un sou pour la réfection des entrées d'eau.
Le 17 mai, il a envoyé une nouvelle mise en demeure écrite à la main pour demander qu'on retire le prolongement d'un tuyau aménagé dans le cadre de la réfection d'un ponceau. Il s'est aussi débattu pour qu'une servitude de la Ville ne devienne pas un droit abusif sur sa propriété.
Un empêcheur de tourner en rond?M. Gélinas réplique qu'il a empoché plusieurs montants d'argent à la suite de ses dénonciations. «S'ils m'ont payé, ce n'est pas parce que j'étais en tort», fait-il remarquer. «Je n'ai pas volé cet argent!»
M. Gélinas considérait anormal que Michel Angers ne subisse pas le test de l'électorat à la fin de son premier mandat, d'où sa motivation à l'affronter.
«Si tu n'as pas d'opposition, tu ne feras pas attention», croit-il. «Je pars avec l'idée de baisser les taxes, de faire des coupures et de présenter des budgets austères. Ce n'est rien de bon à dire en public, sauf que si les gens ne sont pas capables de comprendre ça, je ne peux pas les embarquer de force. Mais il n'est pas question que je fasse de l'à-plat-ventrisme.»
Le candidat aimerait aussi comprendre les ramifications de la Société de développement de Shawinigan. «Une Ville, c'est là pour donner des services, pas pour faire du commerce», glisse-t-il.
Ex-militant néo-démocrate, Yves Gélinas s'était présenté à la mairie lors de la mémorable élection de 1998 à Grand-Mère. Sur les six candidats en lice, il s'était classé sixième, recueillant 299 votes. La victoire était allée à Linda Lafrenière, avec1811 voix.

Vouant un véritable culte aux fruits parfaits au goût savoureux, lesJaponais ne regardent pas à la dépense pour s'offrir ces «œuvres» d'art de la nature. Un lot de deux cantaloups vient d'être vendu auxenchères pour 1,6 million de yens soit 16 300 dollars CAN.
Un grossiste a arraché les deux melons de 3,7 kg au total à la pesée pour un prix équivalent à celui d'une petite voiture.
Le prix vertigineux pour ces deux melons Yubari est le troisième plus élevé jamais versé pour deux melons au Japon.
En 2008, deux melons du même type avaient trouvé preneurs pour 2,5 millions de yens soit 25 400 dollars CAN au prix d'aujourd'hui.
Les Yubari, ces exceptionnels cantaloups, sont des produits de luxe vendus dans des écrins spéciaux.
La vente aux enchères était organisée sur le marché central de la métropole de Sapporo sur l'île septentrionale de Hokkaido, où se trouve l'ex-ville minière de Yubari qui a donné son nom à ces melons, les plus prestigieux du pays.
Le plan C est-il déjà en action et fonctionne?
Le peuple impuissant vit-il un dénie, face à nos organisateurs politique et grands argentiers?
Le centre Bionest ce n’est pas assez? Encore les mêmes et ce n’est pas finit : Shalwin voici comment négocier avec une ville et passé encore des belles couleuvres au peuple.
Toujours volontairement et bien planifié de façons insidieuses avec un petit coté légal qui empêche la transparence de la part de nos politiciens.
Quand on a l’intention de et accomplie l’acte n’est ce pas criminel, surtout avec l’argent du peuple et nos organisateurs politiques?
A vérifier : Comment la ville donne des millions à un individu via une de ses compagnies qui en ont surtout pas de besoins et de surcroît le propriétaire déclare dans le journal qu’il est riche riche riche trois fois mon père et donne des leçons de moralité aux autres.
Avez l’argent des autres seriez-vous aussi arrogant? N’auriez-vous plus de fierté, d’honneur et de respect?

Publié le 01 mai 2013 à 07h30 | Mis à jour le 01 mai 2013 à 07h30

(Shawinigan) Après plusieurs mois d'évaluation, la direction du fabricant de portes et fenêtres Shalwin a décidé de concentrer ses activités au parc industriel Albert-Landry du secteur Shawinigan-Sud, ce qui entraînera un investissement de 3,5 millions $ et la consolidation de 80 emplois.
Au cours des prochaines semaines, des travaux d'agrandissement de 30 000 pieds carrés se mettront en branle. La plus grande partie touchera l'usine, mais 5000 pieds carrés supplémentaires sont aussi prévus pour les bureaux du personnel technique.
La superficie de l'entreprise sera doublée. Elle pourra ainsi accueillir les deux sites en exploitation à Trois-Rivières, un sur le boulevard Parent et l'autre, un bureau de vente sur Saint-Maurice.
La direction, les employés et la Ville de Shawinigan tenaient à faire connaître cette importante décision hier après-midi, dans les locaux de l'usine. Cette annonce se produit à quelques heures de la fin de la production chez Pâtisserie Chevalier, située tout près de là dans le même parc industriel. À compter de vendredi, 74 personnes y perdront leur emploi.
Dans ce contexte, la décision de Shalwin de maintenir ses activités à Shawinigan après plus de 55 ans d'exploitation ne pouvait mieux tomber. La direction avait encore sérieusement étudié la possibilité de s'établir à Trois-Rivières.
Le président du conseil d'administration de l'entreprise, Gilles Champagne, confie que le destin aurait pu changer sans une visite de Michel Angers dans son bureau, le 6 novembre dernier.
Le maire de Shawinigan sentait que la pression s'accentuait pour attirer Shalwin à Trois-Rivières. Il a donc pris le téléphone et demandé un entretien avec M. Champagne. Quelques minutes plus tard, il était assis dans son bureau pour mousser le discours de l'appartenance locale.
«Le maire a joué sur les sentiments!», se souvient M. Champagne, reconnaissant du même souffle l'importance de cette intervention.
Gary Roy, président de l'entreprise, convient que la réflexion sur les possibilités de déménager à Trois-Rivières étaient rendues assez loin à ce moment.
«Nous y avons pensé», explique-t-il. «Il y a toutefois eu deux points tournants. Le premier, c'est que 50 % de notre marché est situé à Québec. Partir de Shawinigan ou de l'endroit que nous avions envisagé à Trois-Rivières, ça donnait une différence de 0,3 kilomètre. Ça ne valait pas le coup.»
L'autre élément touchait les difficultés de recrutement à Shawinigan par rapport à Trois-Rivières. L'intervention de M. Angers à cet égard a fait réfléchir la direction.
«Il m'a fait comprendre qu'il fallait se faire connaître!», reconnaît M. Roy. «Les gens de Shawinigan ne venaient pas nous voir, parce qu'ils ne nous connaissaient pas.»
En croissance
En décembre 2007, Shalwin avait annoncé un investissement de 700 000 $ pour l'acquisition d'un bâtiment qui lui permettait d'ajouter une superficie de 10 000 pieds carrés. L'entreprise avait également été tentée par un déménagement à Trois-Rivières au cours de cette période.
Shalwin comptait 45 employés à ce moment. Sa croissance a donc provoqué l'embauche de 35 personnes en moins de six ans, grâce à la création de nouveaux produits, dans le secteur résidentiel haut de gamme notamment.
Au cours de la même période, la direction a aussi investi 750 000 $ en équipements divers. M. Roy croit que l'agrandissement annoncé hier pourrait permettre d'ajouter cinq emplois par année.
De son côté, M. Angers se réjouissait d'avoir pu conserver ces précieux travailleurs dans sa ville.
«C'est un moment extrêmement important pour Shawinigan», assure-t-il. «Ça allait de soi, puisque Shawinigan a vu naître Shalwin et l'entreprise croître. C'est un fleuron important.»
Le Centre local de développement de Shawinigan contribue à ce projet d'expansion avec une subvention de 50 000 $ provenant du Fonds de soutien au développement économique.
La Ville a également annoncé une participation de la Société de développement de Shawinigan, mais la forme qu'elle prendra reste à être précisée.
6 mai 2013

Extraction de pétrole dans les sables bitumeux au Canada.
Ce voyage intervient alors que l’Union européenne s’apprête à adopter une directive, qui vise à réduire l’empreinte carbone des carburants fossiles utilisés dans le transport, en prenant en compte les émissions de gaz à effet de serre liés à leur production.
Dans cette liste, le pétrole extrait des sables bitumineux se voit attribuer une « valeur » de gaz à effet de serre nettement supérieure à celle du pétroleconventionnel.
« Ce n’est pas dans l’intérêt économique de l’Europe de se priver du pétrole canadien », estime M. Oliver, ajoutant que la directive européenne pourrait avoir cet effet.
Il juge cette dernière « injuste », car ignorant des sources de gaz à effet de serre d’autres pays « moins transparents », dont la production pétrolière a « une intensité égale ou supérieure aux sables bitumineux, comme le brut léger russe, aux méthodes d’extraction plus polluantes. »
2 MILLIONS DE BARILS DE PÉTROLE PAR JOUR
Alors que la demande énergétique mondiale devrait augmenter d’un tiers d’ici à 2035 et que les hydrocarbures occuperont encore les deux tiers du marché, selon l’Agence internationale de l’énergie, le ministre défend l’idée que le Canada est « un fournisseur d’énergie écologiquement responsable », y compris dans les sables bitumineux.
L’industrie canadienne de l’or noir produit près de 2 millions de barils de pétrole par jour, soit 2% de la production mondiale. Le chiffre devrait atteindre 3,7 millions d’ici à 2020. A condition de pouvoir l’exporter!
C’est là que le bât blesse. Aux États-Unis, principal marché, le Canada lorgne sur une voie d’exportation par le golfe du Mexique, avec le projet d’oléoduc Keystone XL (5 milliards de dollars d’investissement), mais celui-ci rencontre une vive opposition.
Deux autres projets d’oléoducs sont aussi controversés au Canada : vers l’ouest pour accéder au Pacifique et vers l’est pour acheminer le pétrole vers des raffineries, avec visées sur le marché européen.
Les groupes de défense de l’environnement ou les scientifiques, canadiens ou étrangers, dénoncent la dérive du Canada dans la lutte contre les changements climatiques, depuis son retrait du Protocole de Kyoto.
DES PROGRÈS « DÉCEVANTS »
L’Institut Pembina, think tank canadien réputé sur les questions énergétiques, a indiqué, le 29 avril, que « les progrès réalisés depuis deux ans pour développer les sables bitumineux de façon responsable sont très décevants ».
Il s’inquiète de la pollution à grande échelle de l’eau en Alberta et du manque de volonté pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.
M. Oliver réplique en rappelant que, contrairement à d’autres pays, notamment européens, le Canada a « 77% d’électricité venant de sources non émettrices de gaz à effet de serre », principalement hydroélectriques.
Un document de son ministère avance que les émissions découlant de la production d’électricité dans l’UE représentaient, en 2010, un quart de ses émissions totales et étaient « près de 30 fois supérieures à celles de l’industrie des sables bitumineux. »
Le Canada a fait « des efforts énormes », selon M. Oliver, pour limiter les dégâts, investissant « 10milliards de dollars [7,6 milliards d'euros] dans des technologies vertes, des études et des technologies visant à diminuer les émissions du secteur hydrocarbures. »
Avec pour résultat, dit-il, une baisse de 26 % de l’intensité des émissions pour les sables bitumineux entre 1990 et 2010.
Cette intensité est toutefois une mesure contestée par rapport à celle qui identifie des réductions « absolues » d’émissions. Or, en prenant ce critère, les émissions de gaz à effet de serre au Canada ont augmenté de 26 % par rapport à 1990.
98 % des réserves canadiennes dans des « sables bitumineux »
Le Canada possède des réserves prouvées de pétrole équivalant à 173 milliards de barils, soit les troisièmes plus importantes au monde, derrière le Venezuela et l’Arabie Saoudite.
Quatre-vingt-dix-huit pour cent de ces réserves se trouvent dans les « sables bitumineux » de l’ouest canadien, principalement en Alberta.
Le gisement repose sous une masse terrestre de 142 200 kilomètres carrés et 80 % des sables bitumineux se trouvent à plus de 75 mètres de la surface, nécessitant une extraction par forage profond.
De 1967 à 2010, quelque 8 milliards de barils de pétrole brut extraits des sables bitumineux ont été produits au Canada.
Facteur essentiel de la croissance nationale, surtout dans l’Ouest, la production de pétrole issu des sables bitumineux a drainé 116 milliards de dollars d’investissements de 2000 à 2010, selon le gouvernement albertain, et soutenu 273 000 emplois directs ou indirects dans tout le pays.
Source : lemonde.fr
Publié le 03 mai 2013 à 10h18 | Mis à jour le 03 mai 2013 à 10h18
Le rapport sur le diagnostic du climat organisationnel est très instructif et très révélateur. Le style télégraphique et le caviardage qui en a été fait laissent encore place à l'interprétation, mais donnent de bons indices sur la problématique.
En quelques mots, il s'agit d'une guerre d'autorité, ou d'ego, entre la nouvelle rectrice, certains cadres supérieurs et intermédiaires.
Selon la firme Raymond Chabot Grant Thornton, la rectrice n'aurait pas suffisamment confirmé ou assis son leadership avant de déposer un projet de réorganisation administrative qui a royalement déplu aux cadres intermédiaires.
Depuis des décennies, à chaque changement au rectorat de l'UQTR, et cela est vrai pour monsieur Plamondon, madame de La Durantaye et, plus récemment, pour monsieur Bourque, une nouvelle reconfiguration administrative est présentée à la communauté. Généralement, cela se produit sans trop de problèmes parmi les gestionnaires.
La réforme administrative proposée par madame Ghazzali restait pourtant relativement modeste et est devenue très rapidement un prétexte, pour plusieurs gestionnaires, à contester son leadership. Le rapport porte sur le climat organisationnel de l'UQTR, mais une grande partie du contenu est relié au cheminement de la reconfiguration administrative.
Le jeudi 25 avril, une centaine de professeurs ont échangé franchement avec la rectrice et les membres de la direction. La rectrice a reconnu sa part de responsabilité, son manque d'expérience comme gestionnaire et surtout sa méconnaissance de la culture uqutérienne.
A-t-elle eu tout le support nécessaire de la part des cadres supérieurs en place pour combler ces lacunes? Le rapport souligne l'absence d'une personnalité forte au sein de la haute direction de l'UQTR afin d'appuyer la rectrice dans ses démarches.
La communauté universitaire semble de plus en plus derrière la rectrice. Peut-on en dire autant des administrateurs du conseil d'administration? Dans d'autres circonstances, ce problème de communication entre les gestionnaires de l'UQTR aurait dû se régler rapidement si la rectrice avait pu compter sur l'appui de son conseil d'administration.
La firme recommande clairement de maintenir en poste la rectrice en lui suggérant toutefois de développer ses habiletés de gestion. La rectrice peut maintenant compter sur la communauté universitaire pour préparer un plan d'action qui tiendra compte des lacunes soulevées.
Pierre Baillargeon
président
Syndicat des professeurs de l'UQTR
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Médias - En quête de journalisme d’enquête6 mai 2013 |Stéphane Baillargeon |Médias
Les journalistes n’arrêtent pas de se féliciter pour les enquêtes qui ont contribué à la création de la commission Charbonneau. Ont-ils raison ? Les audiences accumulent tellement de révélations inconcevables qu’il faut aussi oser poser la question inverse : au fond, les instances de surveillance, de protection et de critique de la société, y compris les médias, ont-ils vraiment joué pleinement leur rôle au cours des dernières années ? Le chien de garde a aboyé, certes, et merci. Mais n’était-ce pas trop peu et très tard ? Un proverbe chinois dit qu’il faut nous-même mettre en évidence nos défauts et laisser le soin aux autres de vanter nos qualités. Sage conseil. Les journalistes ont plutôt l’habitude de subir les foudres d’à peu près tout le monde. Normal : ils tirent dans le tas, et le tas réplique. Pour compenser, les membres de l’ignoble profession ont tendance à s’autocongratuler. Les plus vantards parlent du quatrième pouvoir. Les plus présomptueux se voient en cerbères de la démocratie. Les moins ignares évoquent la fabrication de l’opinion ou le principe de publicité. Il faut toujours se méfier des idéologies corporatistes. Le pharmacien ne vend pas des pilules, des chips et du maquillage : il guérit son prochain. Le reporter, lui, se voit donc en guichetier de la vérité, à tout le moins en révélateur de secrets enfouis par des coquins. Notre Grande Noirceur Ces précautions prises et tout cela admis, il faut bien reconnaître que des enquêtes journalistiques ont effectivement alimenté les questions à l’Assemblée nationale et stimulé la pression populaire qui a fini par obtenir la mise en place de la commission Charbonneau par un gouvernement qui n’en voulait pas. C’est délicat de se vanter, mais bon, il faut ce qu’il faut alors vraiment, bravo. En même temps, les révélations quotidiennes des audiences font prendre conscience de l’ampleur himalayenne des tripatouillages. La débauche dépasse tout ce que les plus pessimistes imaginaient. Le dernier témoin, Gilles Cloutier a déballé un sac tellement plein de magouilles, certaines vieilles de plusieurs décennies, qu’on se croirait revenu au temps de Duplessis dans la belle province du copinage à tous les étages. Certaines de ces manoeuvres frauduleuses avaient déjà été mises au jour par les médias. Encore une fois merci. Beaucoup d’autres non. Et tant pis. Le propre de cet univers sale, c’est de fonctionner en catimini. On peut donc se réjouir des révélations faites par des journalistes enquêteurs. On peut aussi se demander pourquoi les médias n’ont pas fait plus d’efforts pour sortir encore plus d’histoires juteuses. La grande concentration des médias joue-t-elle en défaveur des enquêtes ? Le groupe Québecor, par exemple, le plus puissant du Québec, a-t-il pleinement assumé son rôle de leader de l’information en cette matière ? Ses médias consacrent bien plus d’efforts à la convergence de ses industries culturelles qu’à la traque des crapules des affaires. En plus, Le Journal de Montréal et Le Journal de Québec ont diminué leurs ressources journalistiques internes pendant et depuis les récents et très longs conflits de travail. Les révélations de la commission Charbonneau font aussi prendre conscience de la faiblesse crasse des couvertures médiatiques de proximité. Les radios, qui ont tant compté pour l’information locale au XXe siècle, se contentent maintenant de relayer et de commenter les nouvelles des autres médias. Laval, une ville qui serait à son aise en Sicile, est laissée sans couverture, ou presque. Les banlieues plus périphériques semblent encore moins surveillées. Y a-t-il seulement assez de journalistes d’enquête au Québec ? Radio-Canada a sa cellule spécialisée, efficace et enviée. La Presse aussi. Il y a des efforts moins probants au sein des autres médias, dont Le Devoir, on ne se contera pas d’histoire et à d’autres de passer le plumeau. Tout compte fait, il n’y a qu’une poignée de vrais de vrais pros dans ce créneau exigeant alors que le nombre des affaires pourrait justifier la constitution d’un Canard enchaîné ou d’un Médiapart à la québécoise. Ce pure player a compris que, pour devenir une des consciences de son temps, il devait miser sur l’analyse et l’enquête, tout le reste, déjà disponible gratuitement en ligne, ne valant plus grand-chose, enfin pour la société. Seulement, pour arriver à suivre cet exemple qui ne nécessite pas des fortunes, il faut une vision, de l’ascendant professionnel et des employés hyperqualifiés. S’il y a peu de journalistes d’enquête au Québec, il semble y avoir encore moins de patrons de presse éclairés… -----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------Lobby canadien des armes à feu - Des membres veulent des gardes armés dans les écoles6 mai 2013 |Bahador Zabihiyan |Canada
Les membres de l’ACPAF ont profité du congrès pour adopter leur stratégie destinée à lutter contre la mise en place d’un registre des armes à feu québécois, comme l’avait promis le gouvernement Marois dans la foulée de la disparition du registre canadien. Des membres du lobby des armes à feu canadien estiment qu’il faudrait placer des gardes armés près des établissements d’enseignement afin de protéger les élèves. Les membres de l’Association canadienne des propriétaires d’armes à feu (ACPAF) étaient réunis en congrès à Woodstock, en Ontario. Plusieurs d’entre eux se sont dits favorables à la mise en place de gardes armés dans les écoles. « Si vous vous souvenez de l’affaire du caporal Denis Lortie, à la suite de cette affaire-là, l’Assemblée nationale avait placé des gardes armés, des machines à rayons X, des détecteurs de métal et tout ça. Nous, tout ce que l’on dit, c’est que si c’est bon pour l’Assemblée nationale, c’est aussi bon pour nos enfants et nos écoles », explique Stephen Buddo, l’un des deux présidents de l’ACPAF pour le Québec. L’association ne s’est pas encore prononcée officiellement à ce sujet, mais M. Buddo soutient l’idée à titre personnel.
Il faudrait d’abord commencer par placer des gardes armés ou des policiers sur les campus des cégeps et des universités, pense-t-il, étant donné que c’est là que la « plupart » des tragédies se produisent. « Dans certaines universités, vous avez la même population que dans certains petits villages du Québec, qui ont des corps de police pour les protéger », dit-il. L’idée rappelle celle de la National Rifle Association (NRA), le puissant organisme qui représente le lobby des armes à feu américain. La NRA défend ce projet depuis la tragédie de Newtown, lors de laquelle vingt enfants et six adultes avaient été abattus par un tireur, qui s’est par la suite enlevé la vie. Influence américaine
Mais M. Buddo estime que son association ne s’est pas inspirée de la NRA. « On n’a pas de liens avec la NRA, il y a peut-être des membres qui en sont membres […] la constitution de notre association, tout comme la constitution de la NRA, ne permet pas d’exercer dans d’autres pays », explique-t-il.
L’idée de placer des gardes armés dans les écoles montre que l’ACPAF s’inspire largement de la NRA, estime de son côté Heidi Rathjen, de Polysesouvient. « C’est absolument absurde, il n’y a personne dans ce monde qui veut avoir des gens armés dans les écoles. Ce que ça montre, c’est que le lobby des armes à feu est un miroir de la NRA, explique-t-elle. Ce qui est le plus inquiétant, c’est que ce lobby a l’oreille du gouvernement du Canada », explique-t-elle. Registre québécois
Si les membres de l’ACPAF ne s’entendent pas sur une position commune au sujet de la présence des gardes armés dans les écoles pour l’instant, ils ont profité du congrès pour adopter leur stratégie destinée à lutter contre la mise en place d’un registre des armes à feu québécois, comme l’a promis le gouvernement Marois.
L’Association, qui représente plus de 60 000 personnes, a fait de la lutte contre ce registre québécois une de ses priorités. Sur le plan législatif, il va être difficile de faire échec à la mise en place du registre. « À l’Assemblée nationale, tous les partis qui siègent sont contre nous », constate M. Buddo. Mais l’ACPAF est prête à utiliser les recours judiciaires et à se rendre jusqu’en Cour suprême si nécessaire. *** NRA : un nouveau président adepte des déclarations-chocs
Le prochain leader de la National Rifle Association (NRA) a un faible pour les déclarations-chocs, ce qui risque d’enflammer davantage le débat sur le contrôle des armes aux États-Unis. James Porter deviendra officiellement le président de l’influent groupe de défense des propriétaires d’armes à feu lundi, après la fin du congrès national de la NRA à Houston, au Texas. L’avocat de l’Alabama est présentement vice-président de l’association. Il a déclaré vendredi aux organisateurs du congrès qu’ils étaient sur la ligne de front d’une guerre entre deux cultures qui va au-delà du droit de porter une arme. « [Vous], ici, dans cette salle, vous êtes les défenseurs de la liberté. Nous en sommes les protecteurs », a-t-il lancé. M. Porter, 64 ans, a également affirmé que Barack Obama était un « faux président » et a appelé la guerre de Sécession la « guerre de l’invasion nordiste ». Il a aussi appelé tous les citoyens américains à s’entraîner à utiliser les armes standards de l’armée pour qu’ils puissent se défendre contre la tyrannie. Associated Press *** Ce texte a été modifié après publication. -------------------------------------------Argent et pouvoir.
Existera-t-il encore des Québécois qui, après le témoignage de l'organisateur
Gilles Cloutier à la commission Charbonneau, persisteront à croire que des
organisateurs politiques, politiciens ne sont pas des lâches et hypocrites
à la solde de la haute finance capitaliste sauvage et même mafieuse? Vive la moralité et le respect ...L'exemple mène où ? Quel exemple? ---------------------------------------------------------------------------------------Etats-Unis: des enfants fous de la gâchette3 mai 2013Kristian Sparks, 5 ans, a abattu sa petite soeur par balle alors qu’il jouait avec le fusil que lui avaient offert ses parents. Un mois après le plaidoyer d’Obama sur le renforcement de la législation des armes à feu, ce fait divers pose à nouveau la question de leur accessibilité.
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